Le double tournois est à la fois la pièce la plus commune et la plus attachante de la période royale. Commune ? Ce sont les monnaies du peuple, des millions d’exemplaires ont été frappés. Attachante ? Ce sont celles dont nous pouvons être certains que nos ancêtres les ont effectivement tenues en main, ce qui n’est pas le cas de bien des pièces d’or, sans parler des doubles, quadruples ou décuples louis...
Monnaies de cuivre, les deniers et doubles tournois ont longtemps été négligés par les numismates officiels.
Gérard Crépin a eu, le premier, le courage de s’attaquer à ce travail : on découvre maintenant que les deniers et doubles tournois peuvent être très rares, très beaux, qu’ils sont liés directement, comme l’or et l’argent, aux péripéties de l’histoire de France, que les plus grands graveurs se sont « penchés sur leurs berceaux ».
Des portraits extraordinaires apparaissent, par le style ou le personnage : il existe des doubles tournois au portrait de Charles X, le roi de la Ligue ! On découvre des pans entiers de l’histoire monétaire de la France royale récente, pratiquement inexistants en or ou en argent, avec les frappes des derniers féodaux qui, de Dombes à Sedan en passant par les États du Pape et Orange, vont frapper leurs ultimes pièces en deniers et doubles tournois.
Avec les doubles et deniers tournois, nous avons une numismatique passionnante très facilement accessible ; avec l’apport du CGKL, chaque collection royale va enfin pouvoir inclure, rigoureusement classées et appréciées, toutes les monnaies du royaume de France.
Client anonyme publié le 30/04/2019 suite à une commande du 24/04/2019
Très bon livre !! Indispensable pour identifier précisément !!